La légalisation du marché des jeux en ligne s’est faite progressivement en Europe et chaque pays a pris le temps de mettre en place sa propre ouverture. En France, une Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (ARJEL) a vu le jour afin d’encadrer scrupuleusement ce marché déjà très prisé par les sites illégaux.
En Italie, c’est l’organisme de régulation nationale Amministrazione autonoma dei monopoli di Stato (AAMS) qui a été fondé pour réguler les jeux en ligne et veiller à préserver les joueurs.
Dès 2011, ces deux autorités ont décidé de s’unir afin de pouvoir échanger leurs expériences respectives. Ces nombreux entretiens opérés tout au long de l’année leur ont permis de s’accorder sur un point primordial : la nécessité d’harmoniser la régulation du marché européen des paris en ligne. Cette idée à même séduit l’Angleterre et l’Espagne qui ont aussi voulu s’unir aux deux pays européens afin de renforcer leurs objectifs.
Cette alliance est nécessaire car elle va permettre de mettre en place une politique commune de protection des joueurs, de lutte contre les sites illégaux et le blanchiment d’argent. Depuis l’ouverture de ce marché en ligne, l’Europe a connu une très belle embellie, contrairement aux établissements de jeux terrestres qui ont été victimes de la crise et qui ont vu leur chiffre d’affaires diminuer fortement.
Il est donc important que l’Europe suive une seule directive en matière de politique de jeux sur internet. Cela permettra de lutter activement contre la corruption des jeux sportifs qui a fait beaucoup de bruit ces derniers jours. En effet, l’Italie a été accusée d’avoir falsifié ces matchs de football ce qui a eu une incidence sur les paris sportifs qui ont été faits en ligne.
Avec l’arrivée de l’Euro 21012 de football et les Jeux Olympiques, les pays européens veulent assainir leur image de manière à redynamiser le nombre de paris.
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