Sheldon Adelson, le maître des casinos du monde
A 73 ans, Sheldon Adelson est toujours en activité. Cet homme d’affaires américain est mondialement connu grâce à ces nombreux casinos et centres de loisirs. Pourtant rien ne le prédestinait à un tel avenir. Ce fils d’un chauffeur de taxi vendait des journaux dans la rue à l’âge de 12 ans.
A force de travail il a réussi à créer le 1er salon mondial de l’informatique, le COMDEX qu’il revendra en 1995 pour 860 millions de dollars. Dès 1988 il se tourne vers les casinos, sa grande passion. Il investit à Las Vegas où il acquiert le Sands un an plus tard et qui connaîtra un énorme succès.
Le Venetian verra le jour quelques années plus tard à la place de l’ancien Sands. Ce gigantesque hôtel-casino qui a coûté la somme de 1,5 milliard de dollars reproduit à l’identique la beauté de la ville de Venise.
A la conquête de Macao
En 2004,
Sheldon Adelson veut conquérir le marché asiatique et n’hésite pas à ouvrir le Sands Macao. Le coût s’élève à 265 millions de dollars. Mais il ne faudra qu’une seule année pour rembourser cette somme astronomique, ce qui relève de l’exploit. Grâce à ce coup de maître, le milliardaire américain a confirmé son savoir faire inégalable en matière de jeux.
Son flair l’emmène en 2010 à Singapour où les jeux d’argent connaissent un succès grandissant. Il investit la somme énorme de 6 milliards de dollars dans le Marina Bay Sands et réussit encore une fois ce pari fou. Ce casino est considéré comme étant le plus beau au monde et attire chaque année de plus en plus de touristes.
Fort de tous ces succès, Sheldon Adelson ne compte pas pour autant s’arrêter là. Il compte aujourd’hui s’imposer au Vietnam. Il a évoqué cette idée lors de l’entretien qu’il a eu avec le Ministre du Plan et de l’Investissement, Bui Quang Vinh. Il veut construire un site immense comprenant des casinos, des hôtels, des restaurants, des salles de conférences, des centres de commerciaux, des cinémas… Cette idée devrait très prochainement voir le jour, le Ministre souhaitant ouvrir les portes aux investisseurs étrangers, notamment américains. Ce n’est plus qu’une question de temps.
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