Zoom sur le bilan de la légalisation des jeux en ligne en France
Fin 2012, 22 opérateurs ont obtenu 33 agréments. Mais, certains d’entre eux ont depuis le début d’année 2013 rendus leurs licences faute de rentabilité. C’est notamment le cas du Groupe Partouche, leader européen des casinos terrestres, qui a défrayé la chronique en annonçant la fermeture définitive de son site de poker en ligne le 17 juin dernier.
Le marché du jeu online ne tient pas ses promesses
Il a publiquement affirmé que ce marché qui devait être très attractif n’a pas rempli ses promesses. Les opérateurs de jeux se retrouvent submergés par des charges trop lourdes et n’arrivent pas à rivaliser contre de grosses pointures de salles de poker telles que Winamax et Pokerstars qui ont leur siège social hors d’Europe et qui doivent donc répondre à une fiscalité beaucoup plus souple.Le Président de l’Arjel, François Villotte, est satisfait des résultats obtenus en 2012.
Même si les mises se sont stabilisées l’an dernier, puisqu’elles ont enregistré + 1%, certains secteurs se sont démarqués. Ainsi, les paris sportifs ont augmenté de 19 %, tout comme les paris sportifs qui affichent + 9 %. Par contre, le poker qui était très prisé par les joueurs connait une baisse des mises de l’ordre de 5 %. Pour y remédier et attirer de nouveaux adeptes de poker, l’Arjel souhaite proposer très prochainement de nouvelles variantes du poker.
François Villotte est tout à fait confiant pour l’avenir des sites de jeux en ligne et affirme qu’il mettra tout en œuvre afin d’assurer un marché sain. L’Arjel continuera à lutter activement contre les sites illégaux, la fraude, le blanchiment d’argent, la protection des mineurs, l’addiction aux jeux…
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