Legalisation des casinos en ligne en SuisseL’ensemble de la profession des casinotiers français affichent des résultats en baisse depuis ces dernières années, et l’année 2013 ne semble que confirmer ce déclin. Chez nos voisins suisses où la densité de casinos est la plus grosse du monde, la situation est similaire. Le chiffre d’affaires de l’an dernier des 21 établissements de jeux a baissé de 8,2 % ce qui inquiète fortement le gouvernement. Ainsi, les casinotiers ont payé 47 millions de francs suisses en moins d’impôts par rapport à 2012.
Cela est la conséquence de la fuite des joueurs suisses dans les casinos étrangers qui proposent une offre de jeux alléchante et qui ne présentent pas de mesures aussi strictes que celles en vigueur en Suisse. A cela s’ajoutent un franc suisse fort, une interdiction de fumer ainsi que la concurrence importante des casinos en ligne.

Fuite des joueurs suisses vers les casinos étrangers

Devant un tel constat préoccupant, le Conseil Fédéral a décidé de proposer une modification de la loi sur les casinos, laquelle n’a pas été modifié depuis le 1er avril 2000, date de son entrée en vigueur. Il est tout à fait conscient que la baisse d’activité va continuer à augmenter dans les années à venir si aucune mesure n’est prise. C’est la raison pour laquelle il est primordial de tout mettre en œuvre pour attirer et garder les joueurs suisses. D’après le Conseil Fédéral, une grande majorité des joueurs helvétiques qui se rendent dans des maisons de jeux implantées dans les pays voisins sont des interdits de jeux sur le territoire Suisse.

Le Conseil Fédéral veut veiller à garantir une protection optimale des joueurs afin de leur éviter de tomber dans l’addiction en mettant en place un système infaillible de surveillance. Il veut ainsi proposer à la clientèle Suisse une offre de jeux irréprochable en matière de sécurité. L’ensemble des casinos suisses seront régulièrement contrôlés ce qui va peut-être permettre d’attirer une clientèle plus large.

Tout cela pourrait, bien entendu, engendrer une augmentation des recettes qui dépassent aujourd’hui les 400 millions de francs suisses qui sont versés à l’AVS et aux cantons. Pour que cette somme puisse augmenter, le Conseil Fédéral n’a d’autres choix que d’assouplir la législation déjà en vigueur afin de diminuer le fossé qui existe entre celle exercée en Suisse et celle des pays voisins frontaliers.