Ce phénomène se voit également dans bien d’autres pays comme la France, l’Italie, l’Espagne, les Etats-Unis et bien d’autres encore et les jeux de casinos en ligne sont légaux dans certains pays comme la Belgique.
Péril en la demeure
La maison « Casinos suisses » ne va pas bien. Et ce n’est rien de le dire. Le secteur légal des jeux d’argent suisses perd en effet chaque année une part importante de son marché face à la concurrence très rude des établissements de jeu clandestins, des casinos frontaliers et d’Internet qui leur « piquent » littéralement leurs clients. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces derniers ne subissent pas les rigueurs de la réglementation en vigueur. Les joueurs, souvent à la recherche de cadre déréglementé, peuvent ainsi s’y faire plaisir, souvent sans aucune contrainte. Pour les casinos légaux, cette situation entraîne des pertes annuelles de plus de 300 millions de CHF. Les cantons et l’Assurance-vieillesse et survivants (AVS) perdent eux aussi d’importants revenus, sans oublier les salariés des casinos, dont le nombre diminue chaque année. De plus, l’orientation des joueurs vers des établissements non réglementés ouvre la porte à de nombreuses dérives.
Une nouvelle loi pour relancer le secteur
Dans un tel contexte, il urge pour le gouvernement helvétique d’apporter une solution rapide afin de freiner l’impact des établissements illégaux sur le secteur formel. Cela passe nécessairement par l’adoption d’une nouvelle loi réglementant l’activité des casinos suisses et leur donnant les moyens de faire face efficacement à la concurrence déloyale et illégale à eux imposée. Bien élaborée, la nouvelle loi devra vraiment permettre de garantir aux joueurs un maximum de sécurité avec des opérateurs nationaux reconnus et participant au financement de l’économie nationale grâce à leurs recettes et aux taxes prélevées. C’est une condition nécessaire pour espérer renflouer à nouveau les caisses de l’AVS.
Un projet de loi tenant compte de ces paramètres et orienté vers une sécurité optimale des joueurs est d’ailleurs à l’étude actuellement. Espérons donc que le projet final saura prendra en compte tous les éléments nécessaires à une relance effective du secteur.
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