PMU et FDJ touchent le jackpot en France
La France se trouve dans une situation économique très critique. Beaucoup d’entreprises ne sont plus en mesure de rémunérer leur personnel et sont contraintes de fermer boutique. Les français s’inquiètent pour leur avenir et pour beaucoup d’entre eux les fins de mois finissent dans le rouge. Devant cet avenir incertain, les français préfèrent rester prudents et ne pas dépenser leur argent futilement.
Pourtant, il y a un domaine dans lequel les français n’ont pas arrêté de miser : les jeux. En effet, plus de 32 milliards d’euros ont été joués en 2012 soit 2,8 % de plus que l’année précédente, même si ce montant est loin d’égaler les mises de 2011 qui ont connu une augmentation de 16,8 % par rapport à 2010. Parmi les jeux les plus prisés se trouvent les jeux de grattage. Ils ont permis à la Française des Jeux (FDJ) d’empocher la somme de 5,4 milliards d’euros.D’après les résultats de l’année écoulée, il apparaît que la FDJ tire largement son épingle du jeu puisque son chiffre d’affaires a augmenté de plus de 6 %.
Le PMU se trouve, quant à lui, en seconde position avec une hausse de 2,5 %. L’Etat peut donc continuer à se frotter les mains et à espérer perdurer malgré cette conjoncture inquiétante grâce en particulier à leurs multitudes de points de vente. Les experts estiment que ces chiffres devraient continuer d’augmenter dans les années à venir, car ils considèrent que les joueurs veulent à tout prix s’éloigner de leur quotidien en se raccrochant à l’idée de décrocher le gros lot. Il est même coutume de dire que face aux jeux de hasard, tous les joueurs ont les mêmes chances.
Malheureusement, les casinos et les opérateurs de jeux en ligne ne se trouvent pas dans une situation similaire et peinent même à relancer leurs activités. Pour les premiers, le chiffre d’affaires a diminué de 1,8 % et grand nombre de ces établissements de jeux terrestres craignent pour leur avenir. Trois syndicats qui les représentent ont donc décidé de solliciter le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, pour obtenir l’autorisation d’exploiter de nouveaux jeux et d’aménager leurs horaires.
Pour les seconds la hausse n’a été que de 1 % et près d’un opérateur sur 3 s’est retiré de ce marché qui apparaissait pourtant florissant. Beaucoup d’entre eux ont très vite déchanté et se sont retrouvés face à une législation trop lourde.
Laisser un commentaire