L’ouverture du procès tant attendu par les Corses ce mercredi. De hauts responsables publics en activité ou à la retraite sont vus comme étant des habitués d’un établissement de jeu où se focalisaient de grandes mafias dangereuses.
Des bandits à la tête de cet établissement qui étaient longtemps dans un bras de fer avec la population. C’est le tribunal correctionnel de Paris qui prend en charge le jugement de l’affaire. Dans ce procès, dix hommes sont accusés d’avoir usé de force pour prendre la direction du cercle Wagram à la date du 19 janvier 2011. La bande de la brise de mer, c’est l’appellation donnée à ces grands gangsters criminels qui font frissonnés les corses. Une organisation criminelle qui regorge de policiers dans presque tous les étages.
L’infiltration de la société tout entière par la bande de la brise de mer
Les juges Robert et Tournaire ont signé l’ordonnance de renvoi avec un titre de chapitre assez frappant « La direction de fait des cercles Wagram et Eldo par des membres du grand banditisme corse ».
Les informations tirées de l’instruction affirment que la Brise avait déjà infiltré les deux sociétés depuis 1997. Par ces mêmes informations, il a été annoncé que l’équipe du feu Richard Casanova avait amassé jusqu’à plus de 275 000 € à chaque fin du mois. La question de complicité des policiers dans ces affaires de banditisme intéressait largement les magistrats responsables du procès.
Concrètement, le cercle Wagram était pour un certain moment présidé par un ancien policier Honoré Renon. Mathieu Fabiani également était cité pour remplacer ce dernier à cette place de président. Sans aucune procédure de poursuite des noms ont également été entendus dans cette affaire comme Jean-Baptiste Rossi, François-Xavier Monti et Guy Bernaudon, tous des anciens fonctionnaires.
Le pire dans cette histoire c’est que Marie-Claire Giacomini qui avait comme attribution le restaurant et le bar a été soupçonnée d’avoir une relation de proximité avec Squarcini Bernard, son oncle dans la vraie réalité. Étant auparavant un dirigeant dans la police de Française, ce dernier fut ensuite pendant deux ans le directeur central du renseignement intérieur.
Mr Squarcini pendant son témoignage a affirmé qu’il ne s’est pas rendu compte que les renseignements généraux de la préfecture du pays ont braqué leurs yeux sur le cercle Wagram. L’influence de la mauvaise réputation de l’établissement restait sur la personne de Mr Siquarcini, c’est ainsi qu’il décida d’arrêter de fréquenter les lieux.
Un conseil d’administration bien garni
Le procès nous révèlera pourquoi le conseil d’administration de l’établissement est composé généralement de policiers retraités. Une question qui attire plus d’attention au sein de la population.
Le parquet de Nanterre a donné l’ordre de faire une inspection générale des services après la disparition de plus de 14 000 € qui ont été saisis lors de l’instruction sur les cercles.
À cette époque, un policier très influent nommé Robert Saby a fait une intervention dans le procès. Il était dans le camp des enquêteurs alors qu’il était lui-même directeur central des courses et des jeux l’année 2011. Une histoire qui présente des complicités flagrantes et des confusions qui ne laissent pas sans voix les personnes concernées.
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