En ce moment, il y a 4 casinos exploités par la société d’Etat Loto-Québec dans cette belle province du Canada : au Lac-Leamy, au Mont-Tremblant, à Charlevoix et à Montréal. Sans parler du site de jeux en ligne Espacejeux exploiter par Loto-Québec.
Au Casino de Montreal, plus de 500 croupiers étaient en grève, depuis le samedi 21 mai dernier. La situation semble enfin s’être apaisée. En effet, il y a quelques jours seulement le syndicat a annoncé avoir conclu une entente de principe avec le groupe Loto-Québec.
Un accord complet qui doit encore être voté
Depuis le 31 mars 2020, les croupiers du Casino de Montréal se retrouvent sans convention collective puisqu’ils n’arrivent pas à se mettre d’accord avec la société d’Etat qui gère l’établissement de jeux.
Cette situation a même poussé 545 croupiers syndiqués a se mettre en grève en mai dernier, ce qui n’a pas empêché le complexe de poursuivre quand même ses activités. Les machines à sous ainsi que les tables de blackjack et de roulette entre autres étaient toujours accessibles normalement, comme les bars, les restaurants et la salle de spectacles.
Au final, cette situation semble sur le point d’être réglée. En effet, un accord complet doit être présenté lors d’une assemblée générale dans les prochaines semaines. Les employés en colère devront alors voter par bulletin secret pour valider ou non cette entente de principe conclue avec la direction, il y a peu.
Malheureusement, le contenu exact de l’accord n’a pas encore été divulgué officiellement. Néanmoins, le syndicat a affirmé être satisfait par ces termes. Il pense donc qu’il sera validé sans problème par les croupiers.
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Les raisons de la grogne du syndicat
Les revendications des croupiers du Casino de Montréal portaient principalement sur les conditions de travail. En effet, ils affirment que la moitié d’entre eux seraient blessés. C’est qu’ils doivent rester debout pendant de longues heures en distribuant environ 10 000 cartes quotidiennement alors qu’ils travaillent de 5 à 6 jours par semaine. En conséquence, ils demandaient 30 minutes de pause rémunérée pour chaque heure travaillée.
De plus, la question des salaires était également un sujet de friction. En effet, le syndicat reprochait au Casino de Montréal de vouloir payer les nouvelles recrues à 90% de l’échelle salariale la plus basse. Seulement voilà, d’après Loto-Québec cette rémunération est supérieure de plus de 20% à celle constatée sur le marché.
Une autre grève récemment résolue en Ontario
La grève des croupiers du Casino de Montréal n’est pas la seule à avoir fait parler d’elle au Canada. En effet, il y en a également eu une au Pickering Casino Resort et au Casino Aja qui sont 2 établissements de jeux situés dans la province de l’Ontario appartenant à l’opérateur Great Canadian Gaming Corporation.
Commencée le 29 juillet dernier, cette grève a également pris fin, plus tôt ce mois-ci, après que les employés en colère aient ratifié leurs nouvelles conventions. Ils réclamaient des améliorations de salaires, des avantages sociaux et des pensions. Ils souhaitent également réduire le nombre d’emplois précaires à temps partiel.
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