Le groupe Casigrangi gère la marque Stelsia Casino qui compte à l’heure actuelle 3 complexes de jeux dans l’hexagone à Granville, Megève et Mimizan. Au cours du mois d’août dernier, il a signé des protocoles d’accords exclusifs pour devenir actionnaires majoritaires de la Société Française de Casinos (SFC) qui opère des établissements à Châtel-Guyon, Collioure, Gruissan et Port la Nouvelle.
Cela ne semble pas avoir beaucoup plu au groupe belge Circus qui a tenté une action en référé pour empêcher une partie de ce processus.
On vient juste d’apprendre qu’il a été débouté par décision de justice du Tribunal de commerce de Paris.
Retour sur cet imbroglio commercial
Toute l’histoire a commencé quand le groupe Circus a annoncé qu’il souhaitait acheter des actions de la SFC à l’entreprise Frameliris, avant de finalement décider de se rétracter, le jeudi 14 mai 2020, à cause de la crise sanitaire internationale.
Peu après, c’est donc le groupe Casigrangi qui s’intéresse de près à la SFC. Via un communiqué de presse datant du jeudi 23 juillet 2020, on a appris qu’il avait signé des protocoles d’accords exclusifs pour acquérir 42,32% de son capital. Puis quelques jours plus tard, le samedi 1er août, le casinotier va encore plus loin en concluant un nouvel acte de cession pour acheter 37,05% de la Société Française de Casinos à l’entreprise Frameliris.
C’est justement ce dernier accord qui ne semble pas beaucoup plaire au groupe Circus. Ce dernier a ainsi assigné en référé Framéliris pour empêcher la vente des actions SFC à toute autre personne que lui-même. En effet, ils auraient conclu ensemble une lettre d’offre en juin dernier.
>>> Lire également : « Casigrangi ambitionne de devenir l’actionnaire majoritaire de la SFC«
Les deux conclusions possibles pour cette affaire
Un nouveau communiqué datant du 4 septembre 2020 vient juste de nous en apprendre davantage sur toute cette affaire. Il annonce ainsi que le groupe Circus a été débouté de son action en référé par le Tribunal de commerce de Paris. Cela peut amener à deux conclusions possibles.
Tout d’abord, le groupe Circus peut décider de faire appel de cette décision. Dans ce cas, la cession des actions de la SFC détenus par Framéliris serait à nouveau mise en suspend. Et si la justice finissait par donner raison au groupe Circus, Casigrangi qui n’a pas encore rempli la condition suspensive relative à l’acquisition des premiers 42,32% des actions de la Société Française de Casinos pourrait encore décider d’y mettre un terme.
Au contraire, le groupe Circus peut également choisir de ne pas faire appel de la décision du Tribunal de commerce de Paris ou alors le perdre à nouveau. Dans ce cas, l’acquisition par Casigangi de 79,37% des actions de la Société Française de Casinos pourrait se concrétiser normalement. Pour cela, il faudrait simplement remplir quelques conditions suspensives. Par exemple, le Ministre de l’Intérieur devrait donner son accord.
A propos de Casigrangi
C’est durant l’année 2018 que l’homme d’affaires Philippe Ginestet va diversifier ses activités. Jusque là, surtout actif dans le domaine de la grande distribution, il gère par exemple les célèbres enseignes Gifi, Trafic et Besson. En créant le groupe Casigrangi, il se lance un nouveau défi : réussir sur le marché français des casinos terrestres.
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