Rapport de François Trucy sur les casinos en France
Après avoir connu leurs années de gloire, les casinos terrestres en France n’ont plus le vent en poupe. Au cours des six dernières années, leur chiffre d’affaires à diminué d’un quart, ce qui est considérable. Certains d’entre eux se retrouvent aujourd’hui dans des situations préoccupantes et arrivent difficilement à maintenir leur établissement de jeux ouvert.
Devant des résultats si alarmants, un homme n’a pas hésité à manifester haut et fort son mécontentement : il s’agit de François Trucy. Ce sénateur UMP du Var qui a déjà à son actif plusieurs rapports concernant les jeux d’argent, a une fois de plus remis aux Ministres de l’Intérieur et du Budget ainsi qu’au Premier ministre, un mémoire dans lequel il explique les raisons de cette crise.
Casinos en ligne en France
Les casinos ont subi de plein fouet la concurrence des établissements de jeux virtuels illégaux qui ont fait leur apparition bien avant que les jeux d’argent ont été légalisés en ligne sur le territoire français. Les joueurs ont à ce moment eu la possibilité de ne plus se déplacer de chez eux pour aller jouer, et en quelques clics seulement ils ont eu la possibilité d’accéder à leurs jeux préférés.
Cela a entrainé un lourd préjudice chez les casinotiers qui ont alors été confrontés à une baisse significative du taux de fréquentation. Malgré de gros investissements pour rénover leurs établissements de jeux et élargir leurs activités en proposant notamment des animations, les casinos peinent à redresser la barre. Il faut dire que le climat de crise qui secoue la France depuis quelques années n’a pas terminé sa route. François Trucy considère qu’il est impératif de revoir à la baisse le taux d’imposition qui est affligé aux casinos. Il souhaiterait également que la réglementation soit allégée.
Le sénateur spécialiste des jeux aimerait qu’un coup de pouce soit donné aux établissements de jeux terrestres concernant l’exploitation de nouveaux jeux. Les délais de mise en place de ces jeux sont très longs pour les casinos et il serait souhaitable de réduire cette durée. Il souligne la différence de traitement qu’il existe avec la Française des Jeux(FDJ) qui n’arrête pas de proposer de nouveaux jeux. Et c’est sur ce point que François Trucy s’insurge. Non seulement la FDJ, tout comme le PMU, se sont imposés sur le marché des jeux en ligne sans subir toutes les contraintes des autres opérateurs de jeux, mais ils n’ont pas l’obligation de vérifier l’identité des joueurs. Il existe donc deux poids deux mesures…
François Trucy a remis avec son mémoire une lettre de démission de la présidence du Comité Consultatif des Jeux (CCJ) pour montrer son mécontentement contre Bercy qui a catégoriquement refusé de remettre ce mémoire aux membres du collège du CCJ.
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