Depuis quelques années maintenant, il y a de plus en plus de pays à travers le monde qui se mettent à légaliser les jeux en ligne sur leur territoire.
On devrait en avoir prochainement encore une nouvelle confirmation supplémentaire de la part de la Nouvelle-Zélande. En effet, son gouvernement s’apprête enfin à sauter le pas.
L’objectif principal est d’empêcher la prolifération des plateformes de jeux en ligne opérant depuis l’étranger qui ciblent les habitants de ce pays insulaire de l’Océan Pacifique.
Au passage, on peut rappeler que celui-ci abrite un peu plus de 5,5 millions d’habitants.
De plus, il accueille chaque année des millions de touristes qui jouent un rôle important dans le soutien de l’économie du pays.
Des premières licences qui pourraient être délivrées dès le début de l’année 2026
C’est le Ministre des Affaires Intérieures de Nouvelle-Zélande (Brooke van Velden) lui-même qui a confirmé, il y a peu, que le gouvernement travaillait bel et bien sur un cadre réglementaire entourant les jeux en ligne.
Cela devrait permettre de délivrer les premières licences à partir du début de l’année 2026. Elles seraient vendues aux enchères et valables pendant une durée de 3 ans.
Il est prévu qu’il n’y ait qu’un nombre limité d’autorisations de ce genre qui soient disponibles. Pour les obtenir, les opérateurs devront passer des contrôles d’aptitude, payer des impôts sur leurs revenus bruts des jeux, fournir des protections aux consommateurs et garantir un jeu responsable.
L’objectif affiché de cette libéralisation est de fournir aux Néo-Zélandais qui veulent jouer sur le web un environnement sûr et sécurisé, ce que les plateformes opérant depuis l’étranger n’offrent pas toujours.
Le gouvernement ne souhaite pas inciter plus de personnes à jouer en ligne mais veiller à ce que les opérateurs respectent des exigences en ce qui concerne la protection des consommateurs tout en payant également des impôts.
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Une légalisation saluée par le groupe SkyCity Entertainment
A l’heure actuelle, il n’y a qu’une seule et unique licence de casinos terrestres en Nouvelle-Zélande. Elle est détenue par le groupe SkyCity Entertainment qui possède et exploite plusieurs casinos situés à Auckland, Hamilton et Queenstown.
Il faut aussi compter avec un monopole entourant les paris sportifs et les paris mutuels qui est détenu par TAB New Zealand.
Pour information, les casinos du groupe SkyCity Entertainment se trouvant en Nouvelle-Zélande ont généré durant l’année dernière à peu près 387,2 millions de dollars néo-zélandais de revenu brut des jeux, ce qui représente environ 211,89 millions d’euros.
Cela fait maintenant longtemps que cet opérateur plaide en faveur de l’autorisation des casinos en ligne dans le pays. En effet, il estime que les plateformes de jeux sur le web opérant depuis l’étranger empiètent de plus en plus sur ses activités de façon illégale.
En conséquence, on ne sera pas étonné d’apprendre que SkyCity Entertainment n’ait pas manqué de saluer l’annonce faite par Brooke van Velden.
Pour de nombreux spécialistes, le groupe possède de grandes chances de recevoir l’une des licences de jeux en ligne.
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