Les chiffres de la Société des Bains de Mer remontent
Après plusieurs années de déficits, la Société des Bains de Mer (SBM) retrouve le chemin de la croissance avec un chiffre d’affaires sur l’exercice 2013-2014 (termine fin mars 2014) de 472,5 millions d’euros soit une hausse de 11,4%.
Cette meilleure forme de la Société des bains de mer s’explique en partie par de meilleurs résultats pour les jeux de casinos qui ont augmenté de 18% et pour le secteur hôtelier, un léger mieux avec seulement +3%.
Autant dire que la Société des bains de mer a eu chaud puisque les comptes étaient moroses notamment avec des mauvais résultats de son association à parts égales avec Betclic Everest Group (lire Betclic entraîne la SBM dans sa chute). En effet, depuis que la SBM a acheté 50% des parts du groupe de Stéphane Courbit, les résultats n’étaient pas au beau fixe mais les choses ont bien changé puisque le groupe a engrangé un bénéfice net de 17,3 millions d’euros et les résultats sont proches de l’équilibre.
On est bien loin des 50,7 millions d’euros de perte de l’an passé du plus gros site de paris sportifs légal en France qui a mangé son pain noir après avoir investi des millions d’euros en publicité pour prendre des parts de marché en France.
Les choses vont donc dans le bon sens pour la Société des Bains de Mer qui a cédé pour 400 000 actions du groupe Wynn Resorts, propriété de Steve Wynn, et empocher par la même occasion pour 32,9 millions d’euros de plus-values. La SBM a fait de très gros travaux de rénovation au Sporting d’hiver et à l’Hôtel de Paris pour 80 millions d’euros. Cet hôtel devrait tourner au ralenti puisque sur les 200 chambres seules 44 seront accessibles et les autres entièrement rénovées pour répondre au critère de luxe. Sur les 86 employés, 83 ont pu être reclassés dans d’autres établissements de la SBM.
Pour financer ces travaux onéreux, une opération de recapitalisation de 200 millions d’euros a eu lieu et la SBM cherche des partenaires stratégiques pour faire entrer de l’argent frais et apporter des idées de développement. L’état est détenteur actuellement de 68% de la SBM mais souhaite à terme détenir pour 60% des parts.
La SBM relève la tête grâce à son activité jeu dont la clientèle chinoise, Sud américaine, du Moyen-Orient ou encore des pays de l’Est est venue se frotter aux tables de roulette, baccarat, blackjack, craps et poker des casinos de Monaco. Faut dire que les casinos de Monaco font rêver et sont un des lieux privilégiés des joueurs fortunés des quatre coins du monde bien que la concurrence des casinos de Macao et de Singapour est omniprésente.
Laisser un commentaire