Les 7 clubs de jeux à Paris ont été contraints de fermer, à partir du mercredi 1er janvier 2025.
Après 2 mois, ils ont enfin été autorisés à rouvrir leurs portes.
Cette interruption de leur activité a eu un coût important à la fois pour les établissements de jeux de ce genre mais également pour l’Etat français.
C’est donc avec un certain soulagement que cette réouverture a été accueillie.
Cependant, les professionnels du secteur conservent encore le sentiment d’un immense gâchis.
A cause de la censure du gouvernement Barnier
Ca y est enfin : les 7 clubs de jeux de la capitale française sont à nouveau en activité pour le plus grand plaisir des joueurs mais également des professionnels du secteur.
Leur fermeture a fait suite à la censure du gouvernement Barnier qui n’a pas pu faire voter son projet de loi de finances pour l’année 2025.
Or, ce texte prévoyait justement une prolongation d’un an de l’expérimentation des clubs de jeux.
De son côté, le gouvernement Bayrou qui lui a succédé a réussi à faire passer sa loi de finances avec une prolongation de 3 ans, ce qui a donc permis la réouverture récente des 7 clubs de jeux à Paris.
>>> Lire également : « Clubs de jeux à Paris devraient rouvrir d’ici fin février 2025«
Un sacré manque à gagner pour tout le monde
Il faut bien reconnaître que ces 2 mois de fermeture des clubs de jeux ont coûté assez cher.
Tout d’abord, il faut noter que cela a mis au chômage partiel à peu près 1 500 personnes qu’il a bien fallu payer. Et puis, cela a entraîné également un important manque à gagner au niveau des recettes fiscales pour l’Etat.
Selon les estimations de Bercy, le tout se chiffre environ à 1 million d’euros par semaine, ce qui représente donc en tout plus de 8 millions.
Bien évidemment, ce sont les clubs de jeux qui ont été les plus touchés. D’ailleurs, la plupart d’entre eux se trouvent dans les plus beaux et les plus onéreux quartiers de Paris.
Ainsi, ils doivent faire face à des loyers importants dont ils ont bien dû s’acquitter, sans pour autant recevoir les gains de leur activité.
De plus, ils sont contraints de prendre en charge 36% du brut des salaires de leurs employés, dans le cadre du chômage partiel, ce qui représente une addition bien salée au final.
Le casinotier Tranchant par exemple estime que cette fermeture temporaire lui a coûté plusieurs centaines de milliers d’euros.
Quant au groupe liégeois Circus, il évoque même une perte de plus de 750 000€.
En outre, l’opérateur de chacun des clubs risque aussi de faire face au départ de certains de ses salariés qui pourraient avoir cherché et trouvé un emploi plus stable ailleurs. Dans ce cas, des coûts de formation imprévus seront ajoutés.
Pas de pérennisation mais une prolongation de 3 ans de l’expérimentation
Les clubs de jeux de la capitale française évoquent également une autre déception.
Pendant un certain temps, le gouvernement Bayrou avait évoqué son intention de mettre en place une pérennisation de leur activité.
Au final, la loi votée ne propose qu’une simple prolongation de leur expérimentation.
Heureusement, celle-ci va quand même durer 3 ans, au lieu d’une seule année pour le projet de loi du gouvernement Barnier.
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