Le jeudi 7 janvier 2021, la préfecture japonaise de Nagasaki a enfin lancé son fameux appel d’offres pour un complexe réunissant un hôtel, un centre de congrès et un casino. Le tout doit s’étendre sur 31 hectares près d’un parc à thème d’inspiration néerlandaise.
Au sein d’un consortium avec également la société japonaise spécialisée dans le développement technologique Pixel Companyz Inc et l’entreprise de conseils spécialisée dans la conception de destinations touristiques TTL Resorts, le groupe Partouche s’apprête à poser sa candidature.
Il espère ainsi pouvoir redynamiser son activité.
Le Japon, un marché au fort potentiel
C’est au cours du mois de juillet 2016 que l’ancien Premier Ministre japonais Shinzo Abe a promulgué une loi pour permettre la création d’établissements de jeux interdits depuis 1907 dans le pays. Le but recherché est de redynamiser le tourisme en lançant tout d’abord 3 hôtels-casinos.
Il faut dire que les prévisions sont plutôt excellentes pour ce marché que les experts s’attendent à voir s’imposer à la seconde place au niveau international, derrière Macao mais devant Las Vegas. En effet, des milliards d’euros sont d’ores et déjà dépensés chaque d’année dans les loteries, les courses de chevaux et le pachinko par les japonais.
Ces derniers ont l’habitude de miser par exemple 3 fois plus que les français sur les paris hippiques.
>>> Lire également : « Le groupe Partouche veut lancer un casino à Nagasaki«
Une véritable bouffée d’air frais pour le groupe Partouche
Depuis plusieurs d’années maintenant, le groupe Partouche rencontre pas mal de difficultés financières. Après une quasi-faillite en 2013 puis 6 années difficiles, il a quand même réussi à remonter la pente, au cours de l’exercice 2019 qui s’est terminé en hausse de 5,5% avec un chiffre d’affaires de 430 millions d’euros. Ainsi, le casinotier a pu anticiper le remboursement de son plan de sauvegarde.
Malheureusement, ce dynamisme a logiquement été stoppé, au cours de l’année 2020, par la crise sanitaire internationale. C’est ainsi que lorsque la société japonaise Pixel Companyz Inc s’est rapproché de Partouche, le groupe français a sauté sur l’occasion. En effet, ce projet d’hôtel-casino dans la préfecture japonaise de Nagasaki se présente comme une bouffée d’air frais dans cette période marquée par la pandémie internationale de coronavirus Covid-19.
Des chiffres particulièrement imposants pour Partouche
Pour concrétiser le projet d’hôtel-casino, la société Pixel Companyz Inc est prête à débourser entre 2,6 et 3,5 milliards d’euros. De son côté, le groupe Partouche doit s’occuper de la gestion. Il recrutera donc le personnel et gérera les équipes.
La salle de jeux de l’établissement doit s’étendre sur une superficie d’à peu près 15 000 m². Elle accueillerait en son sein plus de 4 000 machines à sous et 200 tables de jeu. Il s’agit de chiffres comparables à ceux des plus grands complexes du Strip de Las Vegas ou de Macao qui sont beaucoup plus importants que ceux dont a l’habitude le groupe français. Néanmoins, celui-ci dispose du savoir-faire nécessaire pour que le casino fonctionne parfaitement bien.
Si le projet de Pixel Companyz Inc, TTL Resorts et le groupe Partouche est finalement retenu par la préfecture de Nagasaki puis par le gouvernement japonais, le casinotier ajoutera ainsi un pays supplémentaire à son planisphère. En effet, il est déjà présent en France, en Belgique, en Suisse et en Tunisie.
Laisser un commentaire