Quand le Japon a annoncé son intention de légaliser des hôtels-casinos sur son territoire, la plupart des experts ont estimé que ce nouveau marché devrait s’imposer comme la plus grande opportunité pour les opérateurs depuis que Macao a mis un terme au monopole de SJM Holdings. En effet, beaucoup annonçaient qu’il allait s’imposer à la deuxième position au niveau mondial, derrière l’ancienne colonie portugaise mais devant Las Vegas.
Cependant, le projet a rencontré différentes difficultés comme des retards, un scandale de corruption et la pandémie internationale de coronavirus Covid-19.
En conséquence, les villes et préfectures nippones ont été moins nombreuses que prévues à lancer des appels d’offres. Ces derniers n’ont également pas attiré autant de candidatures que ce que beaucoup pensaient. En conséquence, le marché japonais des casinos risque d’être moins important qu’annoncé.
Moins de 3 projets d’hôtels-casinos pourraient être concrétisés
C’est au cours de l’année 2018 que le projet de loi japonais sur les hôtels-casinos a été voté. Il prévoit le développement de jusqu’à 3 établissements. Le problème est justement qu’il risque probablement de n’y avoir plus que 3 préfectures encore en course prochainement. En prime, on ne dénombre qu’un seul et unique opérateur de renommée mondiale au niveau des candidats. En effet, contrairement à ce qu’ils avaient annoncé, Las Vegas Sands, Caesars Entertainment, Wynn Resorts, Hard Rock International et Galaxy Entertainment n’ont finalement pas répondu aux différents appels d’offres.
Ainsi, certains analystes estiment que le gouvernement nippon pourrait décider de ne retenir que 2, 1 ou même 0 projets au final. Bien sûr, tout va dépendre de la qualité des propositions présentées.
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Plus qu’une seule ville importante avec un opérateur de renommée internationale
A l’heure actuelle, il reste le groupe américain MGM Resorts qui continue à être impliqué dans le projet d’hôtel-casino à Osaka d’un budget de 9,1 milliards de dollars. En revanche, la ville de Yokohama devrait se retirer de la course. En effet, lors de la récente élection municipale, c’est le Dr Takeharu Yamanaka qui a été déclaré vainqueur. Or, ce dernier a construit une bonne partie de sa campagne sur l’arrêt du projet de l’hôtel-casino controversé.
Sinon, les deux autres préfectures en compétition sont d’une taille beaucoup plus modeste. Leur ville principale de Nagasaki et Wakayama ne se classe que respectivement à la 36ème et à la 53ème position en terme de population. De plus, les opérateurs retenus ne sont pas d’une envergure internationale importante. Il s’agit de Casinos Austria pour Nagasaki et de Clairvest Group pour Wakayama.
Les propositions retenues annoncées en octobre 2022
Le gouvernement national a d’ores et déjà annoncé qu’il n’allait pas forcément accepté les projets des 3 hôtels-casinos autorisés dans le pays. Ainsi, beaucoup d’analystes estiment qu’il risque de n’y avoir qu’une ou deux licences de délivrées. C’est à partir du mois d’avril 2022 que le gouvernement doit recevoir les différentes propositions pour pouvoir annoncer celles qui seront retenues en octobre suivant.
D’après le texte de loi de 2018, chaque projet doit fournir la preuve que le complexe développé puisse attirer des touristes étrangers, concurrencer les autres hôtels-casinos de renommée internationale et avoir un impact positif au niveau local.
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