Le dada, la grande passion d’une religieuse
Le jeu que ce soit le casino, poker, paris sportifs ou turf est une véritable source de plaisir et procure une montée d’adrénaline aux joueurs. Bon nombre d’entre eux jouent de façon occasionnelle pour passer un agréable moment.
Malheureusement, certains joueurs n’arrivent plus à se contrôler et jouent de manière ininterrompue. Au fil des parties, les dettes s’accumulent et ils rentrent dans une véritable spirale. En effet, les joueurs continuent de dépenser des sommes colossales pour essayer de se refaire une santé mais c’est le contraire qui se produit.
Alors le jeu devient une véritable obsession et coupe littéralement le joueur de toute vie sociale. Petit à petit, il s’enferme dans une bulle et n’arrive plus à établir de lien avec sa propre famille ce qui peut le conduire dans des situations très inquiétantes.
Vice du jeu aux frais des donateurs
De nombreuses études ont révélé que n’importe quel joueur peut être victime de dépendance. La catégorie socio-professionnelle, la classe sociale, l’âge, le sexe… ne sont pas des critères qui permettent d’affirmer que tel ou tel individu serait plus susceptible d’être touché par l’addiction au jeu.
Et l’histoire qui a éclaté au grand jour aux Etats-Unis confirme bien cela. Une nonne de 68 ans a fait les gros titres ce mois, puisqu’elle détournait l’argent de l’Eglise pour s’adonner à son vice, les paris et les courses de chevaux. Ainsi, entre 2006 et 2011, elle a réussi à dérober pas moins de 100 000 euros en toute simplicité.
Elle se trouvait en possession de très nombreux chèques non libellés que les généreux donateurs lui remettaient afin que l’Eglise en fasse bon usage. Et c’est tout naturellement que la religieuse les encaissait à son nom. Elle pouvait ainsi dépenser tout cet argent aux jeux et en paris de courses hippiques. L’arnaque aurait pu durer encore de longues années, si un nouveau pasteur n’avait pas pris ses nouvelles fonctions.
Il a tout naturellement demandé un audit qui a mis en lumière toute cette affaire. La nonne qui a fait vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance s’est retrouvée dans une situation extrêmement délicate puisque l’affaire a été portée en justice. Elle a reconnu être possédée par le vice du jeu et doit à présent rembourser l’intégralité de la somme détournée et s’acquitter d’une centaine d’heures d’intérêt général. Cela prouve bien que nul n’est parfait…
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