Devenir croupier de casino et tenir des tables de jeu dans l’un des établissements de jeux d’argent du monde entier… Voilà une option de reconversion à laquelle beaucoup ne pensent pas forcément, mais qui pourrait bien être très intéressante, surtout par les temps qui courent.
La demande en « maîtres de tables » s’est beaucoup accrue au cours des dernières années et les 200 casinos répandus sur toute l’étendue du territoire français peinent à la combler.
Alors pour y parer, ces derniers multiplient les recrutements et les opérations de charme.
Des formations de croupiers totalement prises en charge
Désireux de disposer d’une main d’œuvre bien formée et immédiatement disponible, de nombreux casinos français n’hésitent pas à s’impliquer directement dans les processus d’apprentissage et de développement de compétences des candidats désireux d’embrasser la profession. Plusieurs d’entre eux vont jusqu’à prendre entièrement en charge les frais de formation, avec l’accompagnement de Pôle Emploi.
Six semaines au cours desquels les apprenants sont nourris et parfois logés aux frais de la maison. Estimée entre 4 500 et 6 000 €, une telle formation représente un investissement non négligeable, mais que les casinotiers semblent aujourd’hui tout à fait disposés à consentir.
L’idée : offrir à un nombre important de personnes en reconversion ou au chômage, la possibilité d’acquérir les connaissances et aptitudes propres au métier de croupier et d’être immédiatement opérationnels.
Un métier exigeant, mais avec d’intéressantes opportunités
Etre croupier n’est clairement pas le métier le plus simple et le plus exigeant. Battre les cartes, manipuler les jetons, calculer rapidement, communiquer efficacement avec les clients exigent en effet certaines aptitudes. De plus, les horaires de travail ne sont pas forcément de tout repos et la pression est inhérente. Les nouveaux maîtres de tables font en effet l’objet d’une enquête de moralité.
Leur casier judiciaire doit être vierge et ils font l’objet d’une surveillance quasi-permanente durant leurs heures de travail. Autre fait anecdotique : leurs poches sont toutes cousues afin d’éviter toute tentation. Mais le métier ne présente pas que des inconvénients ; loin de là. En plus de leur salaire de base, les croupiers touchent des pourboires tournant autour de 300 € par mois. De quoi se mettre quelque peu à l’abri.
De plus, des évolutions sont possibles dans le secteur : chefs de tables, superviseurs, directeurs de jeu, etc. Autre atout majeur : la mobilité. En effet, une fois formés les nouveaux croupiers peuvent exercer leur profession partout dans le monde.
Avec un Produit Brut des Jeux estimé à 2, 290 milliards € en 2017, le secteur des casinos refleurit ces dernières années, après la longue disette imposée par la crise de 2008. Un regain de santé qui s’accompagne forcément de nouveaux besoins en personnel. Pour les personnes qui ont toujours désiré travailler dans ce milieu, c’est donc peut-être le moment idéal.
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