Il en est de même pour certaines villes des Etats-Unis comme ce fut le cas de la ville de Détroit en 2013 qui répondait aux « critères juridiques pour se placer sous la protection du chapitre 9 de la loi américaine sur les faillites« . Faut dire qu’avec 18 milliards de dollars de dettes cumulées, Détroit n’avait pas trop le choix pour se sortir d’affaires.
Mais depuis cette période, les choses vont bien mieux pour la capitale de la construction automobile américaine qui n’est plus officiellement en faillite et qui renaît doucement de ses cendres.
Prêt-relais de 40 millions accordé par l’Etat
Les
casinos d’Atlantic City est en très mauvaise santé financière et a vu l’an passé quatre de ces douze casinos terrestres fermer leurs portes. Le New Jersey du gouverneur Chris Christie doit rembourser un prêt-relais de 40 millions de dollars accordé par l’Etat. Le problème étant que le New Jersey n’en a pas les moyens et l’échéance arrive à grands pas puisque la date limite étant le 31 mars prochain. Autant dire que la situation n’est pas facile pour l’ancienne capitale internationale du jeu qui attiraient des millions de touristes et joueurs chaque année.
Selon l’agence de notation Moody’s, la dette d’Atlantic City est évaluée à 245 millions de dollars. Les établissements de jeux ont vu leurs revenus fondre et ils sont passés de 5,2 milliards de dollars en 2006, année faste, à seulement 2,8 milliards de dollars. Ainsi, dans ce contexte, Moody’s a abaissé la note d’Atlantic City de Baa2 à Ba1.
Appel à des experts en situation d’urgence
Chris Christie a donc fait appel à des spécialistes en redressement de finances notamment Kevyn Orr qui maîtrise parfaitement le dossier de Détroit pour avoir contribué à sa réussite et Kevin Lavin qui sera en charge de chapeauter ces experts. Ce dernier est un As dans le redressement d’entreprise et de collectivités et Orr sera son conseiller spécial.
Le fait d’avoir fait appel à des pros de redressement de collectivités est un mauvais signe pour Atlantic City qui est qu’on le veuille ou non proche de la faillite comme le fut d’autres villes américaines qui s’en sont sorties. Atlantic City a les caisses vides et il se pourrait que cette ville n’ait pas le choix que de se mettre en faillite pour obtenir des conditions de remboursements moins contraignantes.
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