Créé au cours de l’année 1973, le groupe Partouche s’impose à l’heure actuelle comme le premier casinotier français au niveau du nombre d’établissements opérés et comme le deuxième derrière son principal concurrent Barrière en ce qui concerne le chiffre d’affaires. Au total, il possède une quarantaine de complexes de jeux dont la plupart se trouve dans l’hexagone. Quelques-uns se situent cependant ailleurs : en Suisse, en Belgique et en Tunisie.
Partouche ambitionnait également de s’implanter au Japon. Avec Pixel Companyz et TTL Resorts, il avait ainsi créé le consortium One Kyushu pour répondre à l’appel d’offres de la préfecture de Nagasaki qui souhaite ouvrir à l’avenir un hôtel-casino sur son territoire.
Malheureusement pour lui, la nouvelle vient juste de tomber : il ne participera pas à l’étape suivante du processus.
Un premier partenariat qui ne s’est pas concrétisé
Il faut croire que le Japon intéresse beaucoup le groupe Partouche. En effet, dans un premier temps, il s’est tout d’abord rapproché du groupe Oshidori International Holdings Limited. Néanmoins, ce partenariat n’a pas duré et un terme a été mis à cette association, le mardi 19 mai dernier, même s’il a été annoncé officiellement par l’opérateur français via un communiqué de presse publié le 3 août 2020.
Peu après, il a rejoint un autre consortium. Baptisé One Kyushu, celui-ci réunit également Pixel Companyz Inc. (une société japonaise spécialisée dans les technologies et les énergies renouvelables) et TTL Resorts (une entreprise de conseils spécialisée dans la conception de destinations touristiques). Ensemble, ils ont répondu à l’appel d’offres lancé le jeudi 7 janvier dernier par la préfecture de Nagasaki située au sud de l’archipel nippon.
>>> Lire également : « Le groupe Partouche veut se refaire au Japon en ouvrant un hôtel-casino«
Casino à Nagasaki : Un candidat final désigné aux alentours du mois d’août 2021
A la fin du mois de janvier 2021, Nagasaki a annoncé qu’elle avait reçu 5 réponses pour son projet de complexe réunissant un hôtel, un centre de congrès et un casino. Le 1er mars dernier, le premier tour de sélection a débuté. Aujourd’hui, il n’y a plus que 3 candidats encore en course.
En effet, le groupe Partouche avec son consortium One Kyushu a été écarté. Il en va de même de Current Group qui comprenait Current, Get Nice, Guangdong Group, Success Universe et ITC Properties. Il reste donc encore à départager 3 prétendants. On trouve d’un côté Oshidori International Holdings Limited qui s’est récemment associé à l’opérateur de casino tribal américain Mohegan Gaming & Entertainment.
En plus de l’européen Casinos Austria International, il y a également le consortium NIKI Chyau Fwu Group réunissant le japonais THE NIKI et le taïwanais Chyau Fwu Group.
Ces 3 candidats vont devoir présenter des propositions plus détaillées, d’ici le mois de juin, pour que l’opérateur retenu puisse être désigné aux alentours du mois d’août 2021. Au final, le gouvernement japonais examinera les projets de toutes les préfectures intéressées par accueillir un hôtel-casino, entre octobre 2021 et avril 2022. C’est lui qui choisira 3 propositions qui seront concrétisées.
Il faut rappeler que selon de nombreux experts l’archipel nippon devrait s’imposer à terme comme le deuxième marché au niveau international, derrière Macao mais devant Las Vegas.
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