C’est au cours de l’année 1973 que l’entreprise américaine spécialisée dans les jeux, Light & Wonder, a été créée sous le nom de Scientific Games.
Il y a peu, l’un de ses anciens employés a fait savoir qu’un supérieur lui aurait ordonné formellement de falsifier des rapports financiers.
Si ces allégations sont prouvées devant un tribunal, elle pourraient révéler des manquements graves aux lois fédérales.
Des affirmations réfutées par Light & Wonder
L’ancien employé de Light & Wonder évoqué à travers l’introduction précédente se nomme Antonio Amormino.
A la faveur d’une plainte déposée le mois dernier dans le compté d’Oakland au Michigan, il a affirmé que le vice-président des opérations (Dror Damchinsky) lui avait donné l’ordre de falsifier les rapports financiers de manière à donner une image plus positive des résultats de la société.
C’est après avoir refusé de le faire que notre homme aurait été licencié.
Si tel est bel et bien le cas, cela représenterait une violation pure et simple des lois en vigueur dans l’Etat du Michigan.
Comme on peut s’en douter, Light & Wonder n’est absolument pas en phase avec cette vision des choses.
La société a ainsi fait savoir à la presse qu’elle comptait bien se défendre par les voies juridiques appropriées.
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Un licenciement seulement 4 jours après une plainte déposée auprès de l’OSHA
Selon les dires d’Antonio Amormino, c’est le 9 juillet dernier que Dror Damchinsky lui aurait demandé de falsifier les rapports financiers de Light & Wonder.
Il lui aurait alors répondu qu’il n’en était pas question puisque cela contrevenait à la loi Sarbanes-Oxley.
Mise en place au cours de l’année 2002 suite à la faillite du géant de l’énergie Enron, ce texte cherche à renforcer la transparence des sociétés cotées en bourse et à les protéger contre la fraude financière.
Antonio Amormino a également fait savoir qu’il avait informé la responsable de la comptabilité (Vickie Huber) et la chef de bureau (Melissa Sly) de l’ordre qu’il avait reçu de la part de Dror Damchinsky.
Suite à une enquête interne à Light & Wonder qui n’a pas abouti, Antonio Amormino a décidé de porter plainte auprès de l’Occupational Safety and Health Administration (OSHA), le 12 août.
Comme il a été licencié seulement 4 jours plus tard, le plaignant estime que cette décision a été prise comme une mesure de représailles à son encontre. Or, cela est contraire à la loi en vigueur dans l’Etat du Michigan.
Une affaire jugée devant le tribunal fédéral du Michigan
Il y a peu, Light & Wonder a déposé une demande de rejet. Cela lui a permis de porter l’affaire devant le tribunal fédéral du Michigan (Eastern District Court).
La société estime que les revendications de son ancien employé ne sont pas fondées sur le plan juridique.
De plus, elle affirme qu’elle n’a appris l’existence de la plainte déposée auprès de l’OSHA que seulement 2 jours après le licenciement d’Antonio Amormino.
Enfin, elle considère qu’il n’a pas le droit à un procès devant un jury. En effet, une clause de son contrat de travail prévoyait qu’il renonçait à ce droit.
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