Google Meta GroupDepuis pas mal de temps maintenant, le groupe de casinos Barrière doit faire face à de nombreuses fausses publicités qui utilisent illicitement ses marques ou encore l’image de certains de ses casinos terrestres.

Pullulant sur les réseaux sociaux, elles font la promotion de casinos en ligne non licenciés en France.

Au cours du mois d’avril dernier, la justice hexagonale avait justement condamné le groupe Meta derrière Facebook, Messenger ou encore Instagram à faire cesser la diffusion de ces fameuses publicités frauduleuses.

Le mercredi 11 septembre dernier, elle a décidé de lui assortir en prime une astreinte financière de 10 000€ par jour de retard.

A cause de l’absence d’exécution des obligations imposées à Meta

C’est le groupe Barrière qui a dévoilé cette information, à la faveur d’un récent communiqué de presse publié il y a peu.

Dans celui-ci, on apprend que la justice française a constaté l’absence d’exécution des obligations imposées à Meta en avril dernier.

Voilà pourquoi le juge d’exécution du tribunal judiciaire de Paris a pris la décision d’assortir au groupe américain une astreinte provisoire de 10 000€ par jour de retard, dans un délai d’un mois suivant la notification de sa décision.

Bien évidemment, le groupe Barrière n’a pas manqué de se réjouir officiellement de cette décision de justice qui est là pour prouver que le droit doit s’appliquer à tous.

Cela va rappeler à Meta qu’il ne bénéfice pas d’une impunité et qu’il faut bel et bien qu’il se conforme aux réglementations en vigueur dans l’hexagone.

Au passage, le casinotier français a aussi évoqué des problèmes similaires de fausses publicités sur le site web X.

D’ailleurs, une procédure pénale avec plainte contre ce dernier est toujours en cours, à l’heure actuelle.

>>> Lire également : « La justice française donne raison à Barrière face à Meta« 

Des publicités frauduleuses qui ont déjà été vues plus de 80 millions de fois

En ce moment, il y a de plus en plus d’opérateurs de casinos terrestres au niveau international qui sont victimes de fausses publicités utilisant leur réputation de façon illégale de manière à promouvoir des casinos en ligne illégaux.

C’est le cas par exemple du groupe Barrière qui accuse Meta de continuer à diffuser des publicités frauduleuses de ce type ayant déjà été vues plus de 80 millions de fois.

C’est la raison pour laquelle il a pris la décision d’engager plusieurs actions judiciaires et administratives contre le groupe américain, à partir du mois de novembre 2023. Il a même envoyé une lettre à ce sujet au commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton.

Au cours du mois de janvier dernier, Meta a été condamné une première fois dans le cadre de cette affaire.

Le groupe américain a fait appel de cette décision.

Cependant, elle a bel et bien été confirmée par la justice française en avril suivant.

Désormais, il est sous le coup d’une astreinte financière de 10 000€ par jour de retard pour qu’il empêche la diffusion de ces fausses publicités dont est victime le groupe Barrière.