Les démarches pour le lancement effectif des activités de la nouvelle industrie des jeux de casino au Japon vont bon train et les choses se précisent tout doucement.
Osaka, l’une des principales villes du pays, qui ambitionne clairement d’accueillir l’un des tous premiers complexes casinotiers qui seront construits dans le pays, reçoit déjà les premières offres de la part des opérateurs.
Parmi ces offres, figure notamment celle du groupe Genting Singapore, l’un des géants du secteur en Asie.
Deux autres principaux concurrents
Acteur majeur du secteur du divertissement, du tourisme et des casinos en Asie, Genting Singapore est notamment propriétaire du Resort World Sentosa (RWS), l’un des plus prestigieux complexes casinotiers de la planète. Ouvert depuis 2010 sur l’île de Sentosa, ce complexe d’une valeur de près de 5 milliards USD demeure l’une des principales destinations de jeu pour les amateurs de jeux de casino, mais aussi pour les touristes du monde entier qui viennent découvrir et profiter des nombreuses attractions proposées dans ce lieu unique.
C’est sans doute un projet de la même envergure que le casinotier singapourien souhaite développer dans la ville d’Osaka. Mais pour cela, faut-il encore que son offre soit retenue par la ville et par le gouvernement japonais. Genting Singapore devra notamment s’assurer de proposer un projet plus attractif que ceux de ses deux concurrents directs.
Les groupes Galaxy Entertainment Group et MGM Resorts International ont aussi été sollicités par la mairie d’Osaka pour le même projet. C’est donc une rude compétition qui attend Genting Singapore, ces deux adversaires étant eux aussi très actifs dans la région.
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Une autre compétition en arrière-plan
En marge de cette consultation restreinte, une compétition autrement plus importante fait rage entre les grandes municipalités japonaises. Dans son programme de déploiement de complexes casinotiers, le gouvernement nippon a imposé une première phase test au cours de laquelle seront d’abord construits trois premiers établissements. Pour cette première phase, les villes hôtes doivent encore être sélectionnées.
Et la compétition est des plus rudes. En effet, en plus d’Osaka, les autres grandes villes du pays comme Tokyo, Nagasaki, Wakayama, mais aussi Yokohama sont aussi en lice. Deuxième plus grande ville et port parmi les plus importants du pays, cette dernière est bien partie pour obtenir, elle aussi l’un des premiers casinos du pays sur son sol.
Un nouveau marché prometteur
Resté jusque-là imperméable aux jeux de casino, le Japon a finalement décidé d’autoriser et de réglementer le secteur sur son territoire. En décembre 2016, le Parlement japonais a ainsi adopté la feuille de route portée par le premier ministre Shinzo Abe en faveur de la construction sur le territoire nippon, de complexes casinotiers.
Très bien accueillie dans le milieu, la nouvelle avait réjoui plusieurs groupes casinotiers qui avaient aussitôt manifesté un fort intérêt pour ce nouveau marché. C’est le cas notamment du groupe Las Vegas Sands, du milliardaire Sheldon Adelson qui s’était dit prêt à investir 10 milliards de dollars pour la construction de complexes casinotiers de dernière génération dans le pays.
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