Le portail en ligne permettant de déposer des demandes pour obtenir une licence délivrée par le Curaçao Gaming Control Board ou GCB a rouvert le lundi 15 juillet dernier.
Seulement voilà : il a dû faire face à un intérêt des opérateurs beaucoup plus grand qu’attendu.
En conséquence, des retards dans la délivrance des licences de Curaçao sont désormais à craindre.
A l’heure actuelle, le GCB cherche donc des moyens pour améliorer la procédure afin de répondre à la demande accrue dans les meilleurs délais.
Licences de Curaçao: Un délai de 8 semaines qui risque d’être très difficile à respecter
Il y a quelques jours seulement, le directeur général du GCB (Cedric Pietersz) a fait savoir que l’autorité de régulation de Curaçao avait reçu pas moins de 740 demandes de licences en tout, au cours de la première fenêtre de demande qui a été fermée en avril dernier.
Après avoir rouvert son portail en ligne le 15 juillet, elle s’attendait à recevoir à peu près 300 demandes supplémentaires au cours des 2 mois suivants. Seulement voilà : elle en a reçu beaucoup plus en seulement une quinzaine de jours.
C’est la raison pour laquelle Cedric Pietersz a reconnu que le GCB va désormais devoir apporter rapidement des améliorations à son infrastructure actuelle, s’il veut pouvoir suivre la cadence.
D’ailleurs, il s’agit même d’une obligation impérieuse, si le régulateur souhaite respecter le délai de 8 semaines pour l’octroi des licences de Curaçao qui a été fixé par la nouvelle réglementation en vigueur.
En ce moment, le GCB traite à peu près 10 demandes par semaine. Il va devoir accélérer les processus et augmenter les ressources internes pour être en mesure de traiter autant de demandes dans les temps impartis.
Cela nécessiterait de passer à 20 ou 30 le plus vite possible.
>>> Lire également : « Curaçao prolonge la date limite de demande de licence«
Une nouvelle réglementation qui nécessite un temps d’adaptation
Si le Curaçao Gaming Control Board annonce que des retards sont à craindre dans la délivrance des licences de Curaçao, c’est aussi parce qu’il est en train de s’adapter à la nouvelle réglementation en vigueur.
Celle-ci a été établie au cours du mois de septembre 2023. Cependant, elle ne devrait être complètement mise en œuvre qu’au quatrième trimestre prochain.
A l’origine, les autorités de Curaçao avaient promis que la transition serait relativement courte et aussi efficace que possible.
Seulement voilà : comme le GCB fait face à un engouement plus important qu’attendu, la situation devient un peu plus délicate.
Pour le moment, Cedric Pietersz note que tous les opérateurs ayant fait une demande pour une licence n’ont pas parfaitement respecté les lignes directrices imposées par la nouvelle réglementation, ce qui entraîne d’ailleurs des retards supplémentaires.
Il espère donc que la communication continue va permettre d’améliorer les choses et d’accélérer ainsi la procédure.
Pour mémoire, on peut rappeler que Curaçao va désormais pouvoir infliger des sanctions aux opérateurs qui ne respectent pas scrupuleusement la réglementation stricte permettant de protéger les joueurs.
Cela devrait améliorer la réputation du pays au niveau mondial sur le marché des jeux en ligne.
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