Sale temps pour les joueurs de blackjack qui sont accusés de compter les cartes aux tables de blackjack. Vous souvenez-vous de l’histoire de Ben Affleck qui avait admis compter les cartes à une des tables de blackjack du Hard Rock Casino de Las Vegas. Cette fois-ci, la mésaventure concerne un certain Justin Mills, joueur de blackjack âgé de 23 ans qui s’est engagé dans un véritable bras de fer contre le Maryland Live, propriétaire de cinq casinos et un en construction.
Joueur high roller invité par le Maryland Live
Justin Mills a été invité par le Maryland Live et une limousine venu chercher le joueur l’a déposé à destination. Faut dire que Justin Mills n’est pas un joueur comme les autres puisqu’il fait partie des joueurs high rollers. En effet, ces joueurs à gros budget font tourner la tête des casinos puisque chaque mise peut atteindre des sommes folles. Le joueur joue à coup de 100$ minimum sur la table de blackjack. Il est très répandu que les casinos sortent le grand jeu pour les joueurs à fort potentiel. En effet, il n’est pas rare que les casinos de Las Vegas, Macao ou Singapour affrêtent des avions privés pour faire venir dans leurs établissements de très gros joueurs qui peuvent perdre plusieurs millions de dollars aux tables de roulette, baccarat, blackjack, craps ou sic bo en une seule soirée. En règle général, les joueurs high rollers sont des passionnés de jeux traditionnels et pas vraimenet de machines à sous.
Compter les cartes au blackjack: une pratique interdite
Justin Mills était à une table de blackjack et traversait une mauvaise passe puisque sa balance était négative de 2800 dollars. Deux agents de sécurité se sont présenté à la table et ont intimé l’ordre à Justin Mills d’arrêter de jouer sous prétexte qu’il compte les cartes et de le suivre. Stupéfait, le joueur suit les gorilles et des policiers débarquent pour lui dire que compter les cartes est une pratique illégale. Eh oui, aux Etats-Unis, ça ne rigole pas, les flics débarquent dans les casinos histoire d’impressionner la galerie. Pourtant, le joueur n’a utilisé que sa mémoire et sans aucune aide électronique ou mécanique lui permettant d’avoir un avantage sur le casino. Le joueur ne conteste pas le fait qu’il compte les cartes ou qu’il se voit demander de quitter les lieux par ses propres moyens (il a dû quitter le casino par une porte dérobée et payer 75 dollars pour rentrer en taxi). En revanche, il n’apprécie pas les moyens mis en oeuvre par le service de sécurité qui lui aurait plier le bras en le maintenant derrière le dos et de l’avoir flanqué dans un couloir en présence d’agents de sécurité avant que les policiers débarquent et lui fassent la leçon comme si il était un délinquant.
En regardant la vidéo, Header Stone, porte-parole du bureau du procureur de l’Etat, affirme qu’il n’y a pas d’agression a proprement parlé. Ceci étant le joueur de blackjack n’a pas déposé plainte pour le traitement que le casino lui a reservé mais dénonce ces agissements dont il a mis la vidéo en ligne pour en informer les clients.
Liberté complète des casinos
L’absurdité de cette histoire est qu’un casino peut à tout moment demander à un client de déguerpir les tables de jeu sous prétexte que le joueur compte les cartes au blackjack. Il est évident que les croupiers et les chefs de tables sont formés à ce type d’agissements et les casinos luttent également sur les éventuelles connivances entre croupiers et joueurs. Ainsi, un joueur ne peut rien faire contre un casino qui lui intime l’ordre de quitter la table parce qu’il aurait triché. D’ailleurs, Justin Mills est persona non grata dans l’ensemble des casinos du groupe Maryland Live Casino et devrait intégrer la liste des joueurs indésirables que les casinos peuvent se procurer moyennant finance.
Cette histoire peut rappeler certains casinos en ligne qui ne souhaitent pas payer les joueurs sous prétexte qu’ils ont utilisé une martingale ou une autre pratique illégale. Parfois, la mauvaise foi des casinos est criante principalement dans les casinos en ligne qui ont des tables de jeux basées sur le générateur de nombres aléatoires. Dans le cas des live casinos, ce sont des cas rares mais pour limiter autant que possible les différents prétextes des casinos, la solution est de refuser les bonus et dans 99% des cas, les casinos avec croupiers en direct ne pourront pas brandir le prétexte du non respect des termes et conditions du casino.
Vidéo de la « garde a vue » du joueur dans les couloirs du Maryland Live Casino en présence des agents de sécurité du casino et des policiers.
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