Signe que le milieu du jeu va mal, le casino de Chaudfontaine vient de licencier neuf des dix neuf croupiers que compte l’établissement de jeu. Faut dire que le casino du groupe Partouche est dans un mauvais état sur le plan financier et a dû tailler dans les effectifs dans l’attente de jours meilleurs.
Croupiers les plus anciens
Les croupiers les plus anciens de la maison ont été remerciés par le casino belge de Chaudfontaine. Certains des croupiers avaient 30 ans d’ancienneté, autant dire que la pilule est d’autant plus dure à avaler pour ces employés qui ont vu l’évolution de ce casino durant les années fastes et qui ont également assisté à sa chute à cause de la conjoncture économique. En revanche, aucun des employés des salles des machines à sous n’est affecté par la restructuration. Seuls les croupiers des tables de roulette, blackjack et stud poker sont concernés par ces licenciements.
Pourboires en guise de salaires
Les pourboires des joueurs constituaient l’essentiel des revenus. Le problème étant que de moins en moins de joueurs fréquentent l’établissement de jeu belge et avec les difficultés financières, les joueurs sont bien moins généreux que par le passé. Ce qui a une incidence direct sur les salaires des croupiers qui perçoivent donc moins d’argent à cause de la crise économique. Face à cette situation, les syndicats ont négocié un salaire minimum mais les casinos ne peuvent pas les assumer faute de joueurs et de revenus.
Le groupe Partouche vient de sortir d’une procédure de sauvegarde qui a tout de même duré un an et a dû se séparer de quelques actifs pour éponger sa dette. Avec une ardoise qui s’élève à 230 millions d’euros, le groupe Partouche se doit de suivre une stratégie stricte en se focalisant sur son cœur de métier à savoir l’activité du jeu et a dû fermer son site de poker en ligne en France et vendre des actifs à l’étranger. Ainsi en Espagne, Partouche a vendu son casino San Roque, un ensemble immobilier à Renno aux Etats Unis, les casinos belges de Knokke et Dinant ainsi que le casino de la Grande Motte dans l’Hexagone.
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